Sous le couvert de quelque plaisanterie qui se voudrait originale une désinformation vient d’être lancée une n-ième fois sur internet. L’information ne mériterait pas l’attention si celle–ci n’était pas propulsée de façon récurrente (aux USA, en Espagne, en Russie et ailleurs). Cette fois-ci, elle est le fait de Patricia Railing, spécialiste autoproclamée dont les titres de compétence concernant le cubo-futurisme russe et l’œuvre d’Alexandra Exter tardent à venir.
Patricia Railing, auteur qui s’auto-publie péniblement dans le Sussex (GB) a déjà produit au cours des dernières années quelques reprints de titres historiques qui avaient par ailleurs le mérite d’exister déjà en reprint… Depuis quelque petites années, elle est surtout le fournisseur de certificats d’authentification sur toutes sortes d’artistes de « l’avant-garde russe ». Pour certifier des œuvres douteuses présentées à une vente publique en Allemagne, Patricia Railing s’est même arrogé par le passé le droit d’utiliser mon nom dont l’usage lui avait été pourtant interdit dès 1978 par la justice anglaise. Je ne suis pas resté passif et mon avocat l’a mise en demeure de cesser.
Après l’usage abusif de mon nom la fausse information est constituée depuis le début du mois de novembre sur internet. (Je vise ici les informations concernant l’arrêt de la Chambre correctionnelle d’Orléans de novembre 2009 relatives à la saisies des œuvres attribuées à Exter dans l’exposition de Tours).
Contrairement à ce qui est affirmé, cette juridiction n’a pas statué sur ma qualité d’ayant droit. Concernant les expertises, je n’ai rien d’autre à ajouter sinon que la procédure initiée par la saisie de l’exposition de Tours se poursuit.
Les ambitions de Patricia Railing concernant l’interprétation de l’œuvre d’Exter sont certes louables, chacun reste libre de s’autoproclamer connaisseur ou expert d’une œuvre mais il faut encore en donner les preuves. Faute de compétence sur le sujet, il convient de mesurer le crédit qui doit être apporté à tous ceux qui n’ont pas d’autres moyens que de diffuser sur leur propre site internet des informations qui ne sont pas étayées. Ce type de démarche est loin de garantir quelque respectabilité professionnelle que se soit. Juste le contraire.
En ce qui concerne mes publications que Patricia Railing prétend ignorer, elles figurent dans la bibliographie disponible sur mon propre site andrei-nakov.org (voir en particulier les années 1974, 1981 et 1997, 1994 et autres). Une nouvelle étude que j’ai consacrée à Alexandra Exter est en ce moment même en cours d’impression et sera portée à la connaissance des lecteurs de ce site dès sa parution, c’est-à-dire dans les semaines à venir. Je préfère informer les lecteurs des publications réalisées et non fantasmées.
Fin de partie.
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