L’ASSOCIATION se félicite des résultats des dernières ventes publiques qui ont apporté la preuve d’une appréciation indiscutable de l’œuvre d’Alexandra Exter.
Suite au tumulte provoqué par l’imposture de l’exposition de Tours (voir section consacrée à ce sujet) on pouvait craindre quelque « mise en quarantaine » – sociale – de l’œuvre d’Exter. Juste au contraire : les dernières ventes publiques, conduites à Londres le 30 novembre et le 1er décembre 2009 par la maison Sotheby’s montrent un intérêt accru et surtout le retour d’une confiance indiscutable pour l’œuvre de cette artiste. La valse des attributions infondées une fois terminée, l’œuvre semble retrouver la sérénité de la réputation qu’elle mérite. Les résultats de ces ventes témoignent d’un soulagement après la tempête liée à la quantité pléthorique de faux qui, il y a peu de temps encore, inondaient le marché.
Les prix des œuvres n’étant pas une indication de qualité, celles-ci constituent néanmoins le baromètre de la notoriété que cette artiste a retrouvée après la période d’incertitude liée aux attributions fantaisistes. Ainsi les œuvres de qualité présentées par Sotheby’s, œuvres qui s’appuyaient sur des provenances vérifiables (références authentiques à l’atelier de l’artiste et à son héritier Simon Lissim), ont atteint respectivement 1 000 049 de livres Sterling pour la toile « Venise » de 1925 et environs 40 000 livres pour un projet de costume pour le spectacle « Don Juan » (gouache sur papier de 1927, œuvre également documentée auprès de Lissim. Estimation de départ 10 000 à 15 000 livres Sterling).
On remarquait dans la dernière œuvre une belle signature, composée du prénom raccourci et du nom de l’artiste (le tout en caractères latins) dont le style accuse indiscutablement les tristes imitations de Tours.
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